Et si on philosophait juste un tout petit peu ?... (ou un peu plus ? ;-))...

'Il n'y a qu'un problème vraiment sérieux : c'est le suicide'

C'est par cette phrase fracassante qu'un tout jeune homme de trente ans débute un de ces ouvrages de réflexion qui deviendrait plus tard une référence de l'analyse de l'absurde.

'Il n'y a qu'un problème vraiment sérieux : c'est le suicide'

Une de ces phrases électrochoc qui captive le lecteur ou l'audiance d'un seul coup : 'clac' !

Sauf qu'à l'époque où ce jeune homme écrit cette phrase; l'homme est mortel. Il peut encore mourir de maladies ancestrales, comme la peste, qui sera aussi le titre d'une autre de ses oeuvres majeures... hé oui, vous l'avez reconnu : ce jeune homme de la trentaine, c'est Bébert pour les intimes. Camus pour les érudits.

Maître Bébert qui par son 'noces' magnifie le rapport au monde et sa sensualité. Maître Bébert qui par son Mythe de Sysiphe décortique l'absurde. Et Maître Bébert donc, qui un jour, eut le culot de débuter ce livre par ce 'problème sérieux : le suicide'...

Comme je l'ai dit, il a pu se payer ce culot là, car il écrivait à une époque où l'homme était mortel... depuis toute pandémie est enrayée de notre quotidien. Nous devons même inventer de drôles de codes (type H1N1) pour essayer de se souvenir qu'on peut aussi y passer un jour... mais rien n'y fait : le sentiment d'immortalité est bien là.

Et parler du suicide sur la scène publique, cela fait froid dans le dos... cela semble aussi en quelque sorte 'absurde', déplacé, et puis surtout ce n'est pas très 'politiquement correct'.

Alors soit, je tournerai le problème autrement, même si cela revient au fond à la même chose :

'Il n'y a qu'un problème vraiment sérieux : c'est la construction du bonheur'

On a beau jouer les supermans, les invulnérables, un jour, nous passerons tous à la casserole... et la seule question primordiale et donc de savoir ce que d'ici là, nous allons bien pouvoir faire de ce qui nous a été donné : des sentiments, un monde, du temps... avec pour tous (c'est une croyance que le jeune homme de trente ans que je suis a pu alimenter jusque là) une aspiration universelle pour le Bonheur...

Et pourtant, cette question de la construction du bonheur semble tout aussi occultée que celle de la mort... comment est-il possible que l'on puisse ainsi se taire sur les choses les plus importantes ?

De fait, il est bien rare de s'asseoir avec quelqu'un, même proche, et de poser sur la table familiale ces questions pourtant essentielles : 'es-tu heureux ?' 'Sais-tu comment t'y prendre pour le devenir ?' 'C'est quoi, pour toi, le bonheur ?'...

Nous y aspirons tous, mais bizarrement, nous en parlons si peu... sinon jamais.

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Sondage d'opinion publique

Voici un petit sondage d'opinion publique que nous vous proposons et qui devrait changer des sondages IPSOS habituels. Pour qui vous voterez en 2017, combien de yaourts goyave vous mangez par mois ou si vous pensez que MAM doit quitter son poste ministériel, cela ne nous intéresse pas...

Non, nous vous poserons seulement ces 2 questions :

       'Qu'est ce que le bonheur ?'

       'Comment le construit-on ?'

... vous êtes libre de participer.

Vous êtes libre de nous communiquer vos réponses, tout comme vous l'êtes de la garder pour vous.

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Et maintenant, un petit jingle !

http://www.youtube.com/watch?v=7NZ04BG7TfA&feature=related

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